Bienvenue à Waza

Le sondage pour est à présent terminé et le résultat des votes est tombé. Avec une petite marge, Waza l’emporte et sera donc le prénom porté par la mascotte de la délégation 2016.

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Mascotte

 

Sondage : Quel nom donner à la mascotte de la délégation 2016?

Dans moins d’un mois, la délégation 2016 s’envole pour New York afin de représenter le Cameroun le plus fidèlement possible au MUN. Dans ses bagages, elle emporte un nouveau venu, ce petit lion, chargé d’accompagner les délégués dans leur tâche. Donnez-nous votre avis pour que nous puissions rapidement lui donner un nom qui lui convient!

 

Mascotte 2

« En attendant, je révise les fondamentaux! »

Représenter le Cameroun (2)

L’équipe de Dipl’ONU a le grand honneur de représenter pour le sommet 2016 du NMUN le Cameroun. Pour vous permettre de comprendre avec nous les grands enjeux internationaux qui concernent de près un pays en plein développement, nous vous proposerons chaque semaine d’explorer l’un de ses différents aspects.

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2. Politique camerounaise

Politique intérieure

Le Cameroun est un État unitaire décentralisé de type parlementaire, indépendant depuis le 1er janvier 1960 après avoir été une colonie britannique, allemande et française. Suite à l’instauration du multipartisme dans les années 1990, on compte désormais près de 200 partis politiques au sein du pays.

Le président Paul Biya est en poste depuis 1982, date à laquelle il opère un coup d’État. Sa présidence est fondée sur cinq piliers : démocratisation de la vie politique, libéralisation sociale et économique, rigueur dans la gestion, moralisation des comportements, renforcement de la coopération internationale. Son 6e mandat, remporté en 2011, a pour slogan les “Grandes Réalisations”, faisant suite aux “Grandes Ambitions” du mandat précédent.

  • Indice de Perception de la Corruption 2015 : classé 136ème / 174 pays le moins corrompu.
  • Indice de Démocratie 2014: classé 130ème / 167 régimes autoritaires selon The Economist.
  • Liberté de Presse 2015 : classé 133ème / 180.

Gouvernement : Philémon YANG (Premier ministre) ; Laurent ESSO (Justice) ; Edgar Alain MEBE NGO’O (défense) ; Pierre MOUKOKO MBONJO (Relations extérieures).

Politique extérieure

La politique extérieure du Cameroun s’articule autour de trois principes :

  • l’indépendance nationale
  • le non-alignement
  • la coopération internationale

Le pays marque une volonté d’étendre ses relations diplomatiques et de peser davantage sur la scène politique internationale, ce qui se traduit par son adhésion croissante aux grandes organisations. Aujourd’hui présent sur les cinq continents, le pays dispose de 25 consulats honoraires, 6 consulats d’État et 6 consulats généraux.

Les liens avec la France restent forts. D’un point de vue symbolique, bien que le Cameroun ait pour langues officielles le français et l’anglais, le français est en majorité adopté par les administrations. Les collaborations sont multiples et se développent dans bien des domaines : santé, infrastructures, relations économiques et commerciales, désendetttement, formation et stratégie de défense militaire, etc. 20% des IDE au Cameroun sont français.

Le Cameroun participe à l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ainsi qu’au Commonwealth.

Les relations avec l’UE se fondent sur l’accord UE-ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), lui permettant l’accès au Fonds de développement européen. Un Accord de Partenariat économique a été mis en place en 2014, garantissant le libre accès au marché européen pour tout produit camerounais.

Relations diplomatiques avec les Etats-Unis depuis 1957. Le Cameroun entretient également des relations étroites avec la Chine et récemment avec l’Inde et la Corée du Sud. Le Cameroun est considéré comme l’un des moteurs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Chantal_Biya_2014_(cropped)La fondation créée par l’épouse de Paul Biya a le statut consultatif spécial à l’ECOSOC. Chantal Biya (franco-camerounaise) a également été nommée ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale.

Conférence du 8 février 2016

Politique extérieure en Afrique centrale et pratique diplomatique

En présence de Monsieur Yves Durieux – ancien officier d’artillerie de Saint Cyr

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ENTREE LIBRE*

  • Lundi 8 février 2016 de 17h à 19h
  • Salle 931 au 9, rue de la Chaise (75006 Paris)

*Inscription obligatoire sur tickasso.com via http://bit.ly/confafrique

Venez nombreux!

Yves Durieux est un ancien officier d’artillerie formé à l’école militaire de Saint-Cyr Coëtquidan. Il a travaillé dix ans en tant qu’officier deyves durieux liaison au département des opérations de maintien de la paix des Nations-Unies à New-York. Spécialisé dans le conseil politique et militaire, Yves Durieux a participé aux missions opérationnelles en Afrique centrale, au Maghreb, au Moyen-Orient et en Yougoslavie. Il est aujourd’hui consultant en relations internationales et spécialiste en évaluation stratégique. Il intervient régulièrement dans la formation à la sécurité des entreprises installées en France et à l’étranger. 

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Évènement organisé conjointement par :

 Dipl’ONU & SPNU (SciencesPo Nations Unies)

Représenter le Cameroun (1)

L’équipe de Dipl’ONU a le grand honneur de représenter pour le sommet 2016 du NMUN le Cameroun. Pour vous permettre de comprendre avec nous les grands enjeux internationaux qui concernent de près un pays en plein développement, nous vous proposerons chaque semaine d’explorer l’un de ses différents aspects.

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1. Histoire

Quelques dates

  • Au XIXe siècle, la région, qui ne forme pas un ensemble homogène mais est plutôt une juxtaposition de diverses formes d’organisations sociales, est colonisée par l’Allemagne.
  • De 1919 à 1960, le Cameroun est divisé en deux. En 1919, dans le cadre de mandats de la Société des Nations, le Cameroun oriental, représentant 4/5e du territoire, est placé sous tutelle française. Le Cameroun occidental est confié à la Grande Bretagne.
  • En 1945, ces mandats s’inscrivent dans les objectifs du Conseil des Tutelles des Nations Unies nouvellement créées, visant à accompagner les territoires sous tutelle vers l’autonomie puis l’indépendance.
  • En janvier 1960, le Cameroun oriental devient indépendant et membre de l’ONU.
  • En février 1961, le Cameroun occidental décide par plébiscite de sa scission : la partie Nord est rattachée au Nigeria alors que la partie Sud rejoint le Cameroun occidental afin de former la République fédérale du Cameroun le 1er octobre 1961.

L’Etat est unifié en 1972 et devient la République Unie du Cameroun. Un nouveau changement de dénomination intervient en 1983: on parle alors de République du Cameroun. Les langues officielles sont le français et l’anglais. Ainsi, les liens avec la France et la Grande Bretagne restent forts : en 1962, le franc CFA devient la monnaie officielle nationale, le pays entre dans la francophonie en 1993 et rejoint le Commonwealth fin 1995.

Le Cameroun et l’ONU

Depuis son indépendance, le Cameroun participe aux diverses organisations internationales, tant au niveau régional qu’international. Ainsi, il a été moteur dans la constitution et la pérennisation de l’Union africaine. Le Cameroun s’est également investi
aux Nations Unies.
Il a été élu à deux reprises en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies et a siégé au Conseil des Droits de l’Homme de juin 2011 à décembre 2012. Soutenu par diverses agences de l’ONU depuis 1960, les efforts du Cameroun en matière de développement social se sont inscrits jusqu’en 2015 dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement adoptés lors du Sommet du Millénaire en septembre 2000. En 2013, un Plan cadre des Nations Unies pour le Développement (UNDAF) pour la période 2013-2017 a été établi entre le Cameroun et l’ONU. L’objectif principal du Cameroun est de « devenir un pays émergent à l’horizon 2035 » (“les Grandes Réalisations” du septennat en cours).

Histoire politique récente

Le premier président du Cameroun était Ahidjo. Il a été en poste de mai 1960 à novembre
1982, date à laquelle il cède le pouvoir à Paul Biya. Ce dernier est élu président à 99,98%
des suffrages en janvier 1984, en tant que candidat unique, représentant le parti unique créé en 1966, l’Union nationale camerounaise (qui deviendra le Rassemblement démocratique du peuple camerounais en 1985). En avril 1984, un ancien lieutenant d’Ahidjo lance un coup d’Etat. Bien qu’avortée, cette tentative influencera la posture de Paul Biya, qui depuis est relativement discret (d’où son surnom “le Sphinx”).

  • 1990 : promulgation de la loi instaurant le multipartisme. La liberté de la presse et la liberté d’opinion sont officiellement garanties.
  • 1992 : premières élections multipartites.
  • 1996 : révision constitutionnelle portant le mandat présidentiel de 5 à 7 ans.
  • 2011 : dernière élection présidentielle.
Focus sur Paul Biya, Président depuis 1982 Paul_Biya_2014
Né en 1933, il suit ses études en France dans les établissements suivants : lycée Louis le Grand, faculté de droit de la Sorbonne, Sciences Po Paris, Institut des Hautes études d’Outremer. Il retourne au Cameroun en 1962 et entre en politique. Il se rapproche progressivement des sphères de pouvoir et devient Premier ministre en 1975. En 1979, un amendement constitutionnel modifie les modalités de vacance du pouvoir : l’intérim n’est plus assurée par le Président de l’Assemblée nationale mais par le Premier ministre. Ainsi, le 4 novembre 1982, le président Ahidjo démissionne et remet le pouvoir à Paul Biya qui devient le second président du Cameroun depuis son indépendance. En 1988, il arrive en même temps à la tête de la magistrature suprême. Jusqu’à maintenant, son mandat a été reconduit à chaque nouvelle élection.
P. Biya met en avant les concepts de multipartisme, de libéralisme économique, de solidarité nationale et de justice sociale.